La cyberattaque est la volonté de porter une atteinte grave aux systèmes informatiques d’une entreprise, par sa violation, ou de créer un dysfonctionnement, mais également à tous ses systèmes d’information dans le but de porter nuisance pour des raisons autant diverses que variées mais, la plupart du temps, de voler les données ou de détourner des fonds par une fraude financière.
C’est une attaque dite en règle contre l’ensemble du système d’information. Elle peut émaner d’une personne malveillante ou d’un groupe de personnes dont les motivations sont multiples.
Certaines sont l’arnaque financière, d’autres la volonté d’espionner les activités de l’entreprise pour en tirer profit et, ainsi, anticiper de manière déloyale pour intégrer des marchés porteurs pour l’entreprise.
La déstabilisation du système est aussi une des motivations, dans le but d’empêcher tout fonctionnement régulier et, par voie de conséquence, de continuer à prospérer sereinement dans ses activités.
La plupart du temps, c’est porter atteinte à la réputation de la structure concernée, une autre forme de concurrence déloyale. Créer la peur et la vision d’une insécurité des systèmes informatiques, outre celle des réseaux utilisés, chez les clients, les consommateurs et les fournisseurs, voire les partenaires avec qui l’activité s’opère.
Les cyberattaques ne réussissent parce que ceux en charge de veiller à la sécurité des réseaux, comme de la protection des données à caractère personnel, ont pu être négligents ou de ne pas avoir pris conscience de la réalité de la surveillance constante nécessaire des outils utilisés pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.
Alors qu’assurer sa pérennité est la règle la plus absolue et ça commence par la sensibilisation voire la formation de l’ensemble des collaborateurs, afin de transformer les mauvaises habitudes prises dans les utilisations non-conformes en un rempart constant de protection.
Bon nombre de TPE, PME/PMI, qui sont la base du tissu économique d’une société humaine ne sont pas ignorées ou méconnues des cybercriminels. En les attaquant dans leurs systèmes, pour les bloquer, les réduire, les empêcher d’agir, la production et les activités y étant attachés nuisent, en conséquence, aux travaux de sous-traitance qu’elles peuvent réaliser.
Une cyberattaque n’est jamais hasardeuse, elle a toujours un but précis.
La sauvegarde régulière, si ce n’est constante, des données est un premier acte fort pour se protéger et prévenir des risques liés à une cyberattaque mais elle est insuffisante à elle seule dans la globalité des effets.
La première des failles pouvant être utilisée c’est la messagerie électronique, l’e-mail, pour lancer ce qui est appelé un hameçonnage ou « phishing ». Plus de 50% des cyberattaques trouvent leur origine dans cette pratique. C’est la première des cyberattaques.
Il y a ensuite l’intrusion de logiciels malveillants par mégarde ou ignorance dans ce qui est potentiellement identifiable, mais également ce qui est appelé le déni de service qui empêche le fonctionnement normal de votre serveur ou l’accès à vos services pour répondre à votre productivité.
Il y a ensuite, à ne jamais ignorer, l’attaque de l’Homme du milieu. La personne peut être un de vos salariés, ou un de vos prestataires ou autres encore qui, ayant accès à votre système l’utilise comme bon lui semble, à votre insu et à votre seul détriment.
Sachez vous protéger et ne faites confiance qu’aux véritables professionnels de la matière, eux-mêmes connaisseurs des rouages et des façons de faire des cybercriminels. Capables eux-aussi de pouvoir prévoir ce qui n’est pas prévisible pour le meilleur de votre protection.
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